Collège Notre Dame - Jeanne d’Arc et Bossuet
En direct de Rome
Publié le mercredi 3 mai 2023
Du 2 au 5 mai, les élèves de 3ème latinistes de nos deux collèges sont en voyage d’étude à Rome.
Découvrez leur carnet de voyage ci-dessous.
Mardi 2 mai
La revanche des Gaulois !
7h15 : direction Lugdunum, ancienne Capitale des Gaules par la via Agrippa.
Comment rejoindre Rome sans éveiller les soupçons ?
Finalement, par les airs, même les oies du Capitole ne nous dénonceront pas. Survolant les Alpes, nous laissons derrière nous Hannibal et ses éléphants.
Un coup d’œil à César hésitant devant le Rubicon. Alea jacta est, Rome nous arrivons.
Cet fin d’après-midi, nous nous laissons porter par l’atmosphère de cette ville. On s’emploie à prendre nos repères, à arpenter ce musée à ciel ouvert. On ne se lasse pas de notre promenade improvisée : ici, tout est majestueux, palpitant : la parcourir s’apparente à une chasse aux trésors : une histoire gravée dans la pierre, qu’on se promet de savourer dès demain. On rentre finalement plus qu’impatients de découvrir la ville éternelle dans laquelle les chemins nous ont enfin menés. Aujourd’hui, chacun a pu se dire « veni ». Demain « vidi » et espérons le dernier jour « VICI » !

Mercredi 3 mai
Journée antique.
Ça y est, on a enclenché la machine à remonter le temps.
Au programme, un véritable plongeon dans la Rome antique. Celle des courses de chars, des jeux et des gladiateurs, celle des conquêtes de Titus, Trajan, ou Constantin, celle des temples du forum et des dieux célébrés sur le Palatin. Du haut de la plus célèbre des sept collines de Rome, on arrive à lire sur les pierres l’Histoire et le passé glorieux des Romains. À la nuit tombée, la foule dissipée, le Colisée s’élève fièrement et rappelle à tous qu’il est grandiose.
F. Delétang
« La nuit ne tombe pas à Rome : elle s’élève du cœur de la ville, des sombres petites ruelles et des cours, le soleil ne peut être que d’un rayon. Puis, comme la brume du Tibre, elle glisse et se déploie sur les collines. »
C. Llewellyn, The Masks of Rome.


Jeudi 4 mai
Le Vatican.
Ce troisième jour nous a laissés sans voix. Direction le Vatican, petit état enclavé.
Hier, le poids de l’Histoire semblait s’imposer à nous, aujourd’hui la puissance, le raffinement et l’opulence des œuvres et bâtiments nous envahissent et nous transcendent.
Nous nous sentons chanceux d’admirer toutes ces splendeurs époustouflantes : le musée du Vatican et ses successions de galeries toutes plus splendides les unes que les autres, la Basilique Saint-Pierre, sa Pieta, ses fresques et ses sculptures, le panorama à couper le souffle des terrasses du château Saint-Ange.
Aujourd’hui, tout nous invite au recueillement, au partage, à l’espoir, au divin.
Nous rentrons le corps fourbu mais le cœur léger, enchantés une nouvelle fois par la journée.

Vendredi 5 mai
Les Musées Capitoli.
Dernière matinée. L’occasion pour nous d’admirer toutes ces œuvres qui illustrent nos manuels, depuis tant d’années.
L’écrin des Musées Capitolins révèle ainsi la paisible louve allaitant Romulus et Remus. Le Spinario semble toujours embarrassé par son épine planté dans le pied. Hercule arbore fièrement la peau du lion de Némée. Vénus offre pudiquement sa beauté aux visiteurs émerveillés.
Un dernier tour dans la ville en passant par l’église Saint Louis des Français et les œuvres du Caravage et il est déjà temps de rentrer. Nous laissons derrière nous la ville éternelle sans oublier d’emporter chacun un petit bout de cette éternité.
